Dans une déclaration adressée, en particulier aux membres de l’armée de libération, et dont El Khabar a reçu une copie, M. Ahmed Kharoubi, Directeur de la Banque Commerciale et Industrielle Algérienne, BCIA, a exprimé sa prédisposition à remettre des documents concernant l’affaire dans laquelle il est poursuivi à une commission parlementaire après les élections législatives pour déterminer qui sont les personnes impliquées.
Kharoubi a adressé sa déclaration à ceux qu’il a appelé « les notables de ce pays, les membres de l’armée de libération nationale et d’autres qui m’accordent toute leur confiance…, car ils connaissent tout mon dévouement », ajoutant dans le même contexte qu’en dépit de son état de santé, la gravité de l’heure le poussait à révéler au grand jour une conspiration qui est passée du procès au harcèlement judiciaire.
Le Directeur de la banque a estimé que le procès de la BCIA a montré d’importantes infractions, qui ont touché la Justice, et pour s’en assurer il ne faut que s’interroger sur « la manière par laquelle l’affaire a été programmée au niveau de la cour criminelle aussi rapidement en dépit de la présence de deux pourvois en cassation au niveau de la cour suprême qui n’ont jusqu’à présent pas été examinés ».
Kharoubi est arrivé à la conclusion que « le 28 février 2007 un jugement a été prononcé dans ce qui est appelé l’affaire de la BEA en absence de la BCIA, ce qui nous amène à nous interroger sur l’application de ce jugement… ainsi le procès humilie d’avantage la justice de notre pays, au moment où certains refusent d’exprimer ce qui est dicté par la conscience et par la loi ».