Le Hoggar, une évasion sans frontières
Le tourisme algérien, largement délaissé pour cause de terrorisme et d’insécurité, suscite un nouvel engouement. C’est le constat fait lors du journal télévisé de 20h de la chaîne française TF1, diffusé le 1er avril.
Selon les statistiques fournies, 20 000 touristes français se rendent chaque année dans le sud du pays, particulièrement au massif du Hoggar. Deux journalistes ont suivi les traces de trois touristes français. L’un d’eux témoigne : « C’est extraordinaire, le dépouillement total et la nature à l’état pur. » Guidés par les Touareg, ils leur font découvrir les mystères de l’univers désertique. Ici, il y a toujours de l’eau qui coule toute l’année... L’ascension continue jusqu’au refuge de l’Assekrem, à 2700 m d’altitude. Les touristes admirent le coucher de soleil. « On sort du quotidien, on est un peu hors du monde, c’est pas l’île Maurice ou les Caraïbes, c’est une autre forme de tourisme, plus physique mais tellement plus véritable. » Devant un tel panorama, « le temps n’est plus à la parole, il faut parfois s’isoler pour méditer sur la beauté du spectacle », commente un journaliste. Ce type de tourisme est prisé par une clientèle avertie dont les motivations sont d’ordre culturel. La recherche de l’aventure, de la découverte et de l’évasion sont d’autres motivations auxquelles répond parfaitement le désert algérien. Le tourisme de la nature, la recherche d’espaces insolites, loin des facteurs de pollution et du stress quotidien, le goût de l’aventure et la quête d’un certain absolu font que le tourisme saharien est en vogue aujourd’hui et que son avenir est prometteur.