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 L'arabisation bloque les importations de la pièce détachée

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HAKIM
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HAKIM


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MessageSujet: L'arabisation bloque les importations de la pièce détachée   L'arabisation bloque les importations de la pièce détachée Icon_minitimeDim 8 Avr - 1:01

Peu médiatisé, l'embargo dont souffre l'importation de la pièce détachée mécanique a déjà eu sa conséquence sur le marché de l'approvisionnement et sur les prix futurs des produits à la vente, selon des importateurs. De quoi s'agit-il ? « Une mesure d'étiquetage en arabe qui a pris au dépourvu tout le monde », explique un concerné.

« Au début », poursuit notre interlocuteur, « il s'agissait d'une série de mesures que les autorités devaient introduire graduellement et mettre en application selon une sorte de calendrier pour ne pas bloquer le marché ». A savoir, l'obligation de factures en langue nationale et un étiquetage « d'ensemble » sur les caissons des pièces détachées importées, portant le nom de l'expéditeur, celui de l'importateur et leurs « traces », pour permettre l'identification de la transaction et le contrôle de conformité en cas d'infraction ou de fraude. La seconde étape prévoyait l'étiquetage en langue française sur la « pièce » du produit lui-même, avec les mêmes conditions de détails. La troisième étape, celle qui, aujourd'hui, pose problème, devait imposer l'étiquetage en langue nationale sur chaque pièce du produit importé. « Le comble, c'est que nous n'avons pas été informés, ni par voie de presse, ni par d'autres canaux, sur l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi, sur ses détails, sa faisabilité et ses modes techniques », se plaint un importateur à Oran. « Brusquement, et depuis près d'un mois, il nous a été signifié qu'aucune marchandise ne peut être importée sans cet étiquetage obligatoire en langue nationale ». Outre la marchandise déjà « commandée » et en route vers les ports algériens, l'embargo indirecte va toucher aussi les futures importations qui n'ont pas prévu ni les frais, ni les modes d'étiquetage en arabe auprès de leurs fournisseurs. « On ne sait pas s'il faut aujourd'hui renvoyer la marchandise importée ces derniers jours, s'il faut retourner celle qui est déjà en mer et si l'étiquetage doit porter sur chaque produit, même celui de la petite boîte, ou seulement sur les grosses pièces à l'intérieur des caissons de livraison ».

En attendant la solution ou la dérogation « pour mauvaise information », la confusion est totale. « Au salon de l'automobile, l'information des dix conteneurs importés par un gros concessionnaire automobile installé en Algérie, a déjà fait le tour du monde de la pièce détachée et annonce de mauvais jours pour ce filon. « Le blocage n'est cependant pas systématique » nous explique-t-on. En attendant les détails d'application, « les services de chaque port réagissent différemment d'un point à l'autre : il y a des ports où la marchandise passe et d'autre pas ». L'autre gros grief sera, dans le « futur », celui des coûts. « Aucun fournisseur ne va accepter de payer de sa poche les frais d'étiquetage en langue nationale et sur chaque pièce : cela va certainement influer sur les prix à la vente. Ceci sans parler de ce détail très culturel qui veut que « si pour un pays comme la France, il est facile de trouver des sous-traitants pour l'étiquetage, ce pays ayant déjà l'habitude, ceci restera très difficile pour des fournisseurs hollandais ou allemands par exemple ». A l'autre bout de cette chaîne de procédures inédites, il y a enfin « le détail croustillant qui veut qu'il existe beaucoup de pièces - la technologie étant occidentale - pour qui il n'y ait pas de nom en langue arabe ! Il faut donc bien chercher dans les dictionnaires pour trouver l'équivalent approprié » affirme-t-on.

Pour l'essentiel, « tout le monde comprend que la première idée derrière ces mesures est de contrôler le marché et de lutter contre la contrefaçon, la contrebande et l'informel, mais on pouvait s'y prendre autrement et au moins informer les opérateurs avec des délais raisonnables. On peut contrôler le marché en « arabisant » par exemple les documents de procédures d'importations ». Pour le moment donc, « la situation est bloquée » selon des importateurs contactés qui soutiennent déjà que « certains fournisseurs étrangers nous ont déjà annoncé qu'ils préfèrent changer de clients, les procédures étant trop encombrantes dans le cas du commerce avec l'Algérie ». Un vrai embargo ou une simple dramatisation « commerciale » ? On ne saura trancher, en attendant les détails du côté « officiel ».
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