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 Essoufflement dans le ciel algéro-français

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CHIRAZ
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CHIRAZ


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MessageSujet: Essoufflement dans le ciel algéro-français   Essoufflement dans le ciel algéro-français Icon_minitimeLun 9 Avr - 13:26

La relation aérienne entre l'Algérie et la France donne des signes d'essoufflement. En 2006, le trafic bilatéral s'est conjugué à la hausse, mais sa progression a été moins forte que durant les années précédentes. Quelque 2,23 millions de passagers - 2.222.900 exactement - ont embarqué à bord des vols d'Air Algérie, Air France et Aigle Azur, les transporteurs en activité dans les cieux franco-algériens. Ce volume représente une hausse de 1,7% par rapport à 2005, contre 9,1% entre 2004 et 2005, selon les chiffres obtenus par Le Quotidien d'Oran auprès de la Direction générale (française) de l'Aviation civile.

Pour assurer le transport de leurs clientèles, les trois compagnies ont programmé 22.400 vols, un plan de charge en hausse de 11,8% par rapport à 2005. Les tendances contrastées entre volume de passagers et nombre de vols traduisent manifestement une baisse du trafic en dehors des périodes de pointe. Comparés à la moyenne du trafic international hexagonal et aux performances du Bassin méditerranéen, les indicateurs du marché aérien franco-algérien semblent mitigés. A titre d'exemple, sous l'effet des charters touristiques, les trafics de la France avec le Maroc et la Tunisie ont connu de fortes progressions: 3,72 millions de passagers ont voyagé entre le royaume et l'Hexagone - en hausse de 13,2 % - et 3,28 millions se sont croisés dans l'espace franco-tunisien. Par compagnies, les pavillons algérien et français se sont partagés, à quelques différences près, les parts du marché. Entre janvier et décembre 2006, Air Algérie a transporté 1.215.100 passagers, contre 1.007.800 pour Air France et Aigle Azur. Pour autant, le plan de charge «français» d'Air Algérie est loin d'être synonyme de performance ou, à tout le moins, de confirmation. Au soir de 2006, les parts de marché de la compagnie nationale accusaient un recul de 11,6% par rapport à 2005 (1.375.371 passagers). Tendance similaire dans le registre des vols: le carnet de bord de la compagnie a enregistré 11.400 mouvements entre les deux rives de la Méditerranée, en baisse de 2,2%.

En revanche, Aigle Azur voit ses résultats progresser. Aussi bien sur le marché algérien, où elle a multiplié en 2006 le lancement de dessertes, que sur le terrain hexagonal et méditerranéen. Toutes latitudes confondues, la compagnie dirigée par le Franco-algérien Arezki Idjerouidène a connu une hausse de 34% en termes de trafic, selon la DGAC. Un bond qui la conforte dans sa position de troisième transporteur français derrière le groupe Air France-KLM et la compagnie Corsair.

En dix ans, le marché de l'aérien entre les deux pays a évolué à des rythmes différents. En hausse constante dans le registre des passagers, il a cependant flambé ou plombé au gré de la conjoncture, des politiques tarifaires et du nombre de transporteurs à l'épreuve.

En 1997, au plus fort de l'embargo aérien sur l'Algérie, 916.333 passagers ont voyagé entre les deux pays. Seule en activité entre les deux rives, Air Algérie s'est chargée de 916.227, alors que le reste (106) l'a été par un transporteur hexagonal au moyen d'un vol charter pour les besoins des compagnies pétrolières. L'année suivante, un regain de trafic se dessine, nourri par les doléances algériennes. Sous l'effet de plaidoyers répétés de l'ambassadeur Mohamed Ghoualmi auprès des officiels français, la DGAC consent des programmes en hausse. Conséquence immédiate, le trafic bondit à 1.031.818 passagers. Le pavillon national en transporte 1.030.450 contre 1.368 pour un opérateur français (charter).

De quelque 1,23 million entre 1999, le marché aérien bilatéral gagne en densité au fil des années. S'il ne renoue pas avec les allures qui étaient les siennes avant l'irruption de la crise politico-sécuritaire des années 1990, ses indicateurs s'améliorent continuellement. Dès 2000, l'irruption de Khalifa Airways, suivi de la venue de transporteurs français (Air Littoral et Air Liberté) tirent le trafic vers le haut.

1,45 million de passagers se croisent dans le ciel en 2000. L'année suivante, ils sont quelque 1,74 million, dont 1,73 voyageant à bord d'Air Algérie et de Khalifa Airways. Les chiffres poussent à 1,93 million en 2002.

En 2003, année marquée par la fin de parcours de Khalifa Airways, le retour d'Air France et l'ancrage d'Aigle Azur, 1,94 million de voyageurs se font enregistrer dans les aéroports algériens et français. Ils franchiront la barre des 2 millions (2.002.582) en 2004, avant de friser les 2,19 millions en 2005.
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