Avec un taux de participation historique les Français se sont donné et ont donné au reste du monde une très belle leçon de démocratie,note le quotidien de Sofia Kapital.
Nicolas Sarkozy arrive en tête au prix fort d'une extrêmisation de son discours, en draînant une partie des électeurs de Jean-Marie Le Pen. Paradoxalement cela peut s'avérer une victoire à la Pyrhus puisqu'il se retrouve, au soir du premier tour, sans désistements déclarés et par conséquence, sans réserves de voix manifestes.
Sa rivale Ségolene Royale en revanche, a rapidement reçu le soutien de tous les partis à sa gauche et a prononcé un discours d'ouverture, avec des propositions concrètes.
La dynamique, pour l'instant de son côté, va être importante dans une confrontation, qui se dessine comme particulièrement âpre, entre deux projets et visions de la société diamétralement opposés.
L'arbitre s'appelle François Bayrou.