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 les arts algeriens

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MessageSujet: les arts algeriens   les arts algeriens Icon_minitimeMar 1 Mai - 20:29

j'aimerais savoir (vivant en france) quelle etait la place en algerie de la musique classique, de la danse classique, et du theatre, car jai vu un reportage sur le maroc ou la danse classique etait pratiquée... je me suis posé la question bêtement... ya til une reponse?
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El_GoUmRI

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Masculin Nombre de messages : 86
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MessageSujet: Re: les arts algeriens   les arts algeriens Icon_minitimeMer 2 Mai - 10:02

Oui, pour la musique classique, on en a un orchéstre, mais pour la danse classique, je sais pas trop.
Pour ça, voila un portrait de notre maestro national:


Amine Kouider



Un maestro des plus doués de sa génération

les arts algeriens Arton12860-b9a83



L’ambassadeur de la musique algérienne


Amine Kouider est un nom qui a su s’imposer sur la
scène artistique nationale et internationale grâce à son talent et son
sérieux. Le maestro de l’Orchestre philharmonique d’Alger et de Paris
est un musicien qui œuvre pour faire vivre la musique. Prolixe et posé,
l’homme parle avec amour et passion de son penchant pour cette musique
magique et fascinante à la fois.




Amine Kouider est arrivé à la musique par le biais de ses parents qui
aimaient beaucoup cette discipline. Son père jouait du chaâbi en
amateur. Sa mère était mordue de musique orientale. Amine a donc baigné
dans cet amour de la musique avec des parents qui voulaient donner à
leurs enfants une éducation musicale. « Mon père, confie-t-il, nous
disait : “Apprenez la musique et après, quand vous serez grands, vous
en ferez ce que vous voudrez.” Il était persuadé que c’était quelque
chose de positif. » Le père demande à un de ses amis, le chanteur
chaâbi Abdelkader Chercham, d’inscrire son fils au Conservatoire
d’Alger pour faire du violon. A l’âge de sept ans, Amine emprunte le
chemin du conservatoire pour apprendre le solfège et le violon. Au
début, il n’aimait pas la musique. Comme tous les enfants de son âge,
sa préoccupation majeure était de s’amuser. Petit à petit, le petit
garçon prend goût à son nouvel instrument. En effet, dès qu’il a
commencé à jouer quelques mélodies, à pouvoir faire deux ou trois airs
connus, cela l’a encouragé à percer davantage. Il a travaillé comme
n’importe quel gamin, ne voyant pas le débouché de cette aventure. A
l’âge de 12 ans, il y a eu un déclic ; il a vraiment commencé à aimer
cette musique. Il commence donc à avoir une éducation musicale qui lui
a permis d’entamer la seconde période avec beaucoup d’amour pour la
musique. Il commence à réfléchir sérieusement pour devenir musicien. Il
accélère dès lors son rythme de travail. Il reste fidèle à des valeurs
essentielles : le sérieux, le travail et la rigueur. Ce sont des
éléments qu’il a appris au Conservatoire d’Alger. « Parce que, à cette
époque-là et Dieu merci pour nous, nous avons eu d’excellents
professeurs et une très bonne école d’enseignants. » Dès 16 ans, Amine
vouait la plupart de son temps à la musique en parallèle à ses études.
Il avoue avoir eu beaucoup de facilité dans ses études grâce à la
musique, et ce, contrairement à ce que l’on peut croire. La tête
travaille toujours en permanence pour un enfant. A l’âge de 17 ans,
alors qu’il est en seconde, il décroche son premier prix de solfège. En
première, il obtient le premier prix de violon et en terminale, il est
honoré du premier prix de musique de chambre. Une fois le bac en poche,
en 1986, allait s’ouvrir une nouvelle phase pour lui et d’où la
lancinante question : qu’allait-il choisir comme filière ? Comme il
aimait beaucoup l’informatique, il s’inscrivit naturellement et
spontanément à l’université de Bab Ezzouar en tronc commun. Entre
temps, il apprend qu’une nouvelle filière musicologie est créée à
l’Ecole normale de Kouba. Sans hésitation, et ayant surtout trouvé un
compromis entre la musique et les études, il s’inscrit dans cette école
qui demandait au préalable des connaissances musicales. L’Ecole Normale
de Kouba était le point départ dans le monde professionnel. Il faisait
de la musique du matin au soir. Il a eu durant quatre ans une formation
très complexe, mais ô combien enrichissante ! Ses professeurs lui ont
transmis la subtilité du monde musical. Quand il était dans l’orchestre
du conservatoire, dirigé à l’époque par Salim Abdelwaheb, il avait
éprouvé le besoin de communiquer avec d’autres personnes. Il opte pour
la musique de chambre où il trouve justement quatre à cinq personnes
minimum avec lesquelles jouer. Il se rend compte que le métier d’homme
de théâtre est un métier à part entière, difficile et très lourd. Il
fallait choisir. Il n’était pas question pour lui de laisser tomber la
musique. C’était, selon lui, juste une expérience qui lui a permis de
se considérer dans cette volonté de trouver une nouvelle voie
d’expression : la direction d’orchestre. Pour Kouider, un chef
d’orchestre, c’est aussi quelque part, un acteur qui n’a pas la parole.
Il s’exprime avec des gestes et des mimiques. « Un bon chef d’orchestre
doit être un bon pédagogue. »


Un Globe-trotter de la musique



En 1990, Amine Kouider s’envole vers l’Europe avec une bourse octroyée
par le gouvernement français pour se perfectionner en choisissant la
direction d’orchestre. Formé au Conservatoire de Marseille, puis à ceux
de Paris et de Copenhague, le violoniste-chef fait ses premières armes
en devenant l’assistant de Valérie Gergiev, puis dirigea quelques
grandes phalanges européennes comme l’Orchestre du Kirov à
Saint-Pétersbourg, l’Orchestre de l’Opéra de Bucarest ou encore la
philharmonie de Monte-Carlo. L’exil lui a permis de trouver ce qu’il
n’a pas eu dans son pays : une classe de direction d’orchestre.
« Beaucoup de gens pensent qu’un musicien peut prendre la baguette et
diriger un orchestre. C’est tout un art, toute une école et des
techniques à acquérir. » De 1988 à 1993, il s’est formé comme chef
d’orchestre tout en faisant, bien entendu, des allées et venues entre
Alger et l’étranger. Il a obtenu plusieurs prix au Conservatoire de
Paris. En 1993, quand il a terminé sa formation de chef d’orchestre, il
a dû beaucoup travailler son instrument. Un chef d’orchestre,
confie-t-il, doit aborder le travail du piano, car il représente toutes
les sonorités de l’orchestre. L’artiste s’essaye à la flûte et à la
clarinette. Il a même fait un chant d’opéra pendant un an au
Conservatoire de Marseille. Le travail du chef d’orchestre se divise en
trois grandes parties : analyse des partitions, la technique et le
travail d’expérience. En 1992, en tant que chef d’orchestre confirmé,
le ministère de la Culture le sollicite pour être directeur artistique
de l’Orchestre symphonique national. Des musiciens sont alors regroupés
autour de l’orchestre, mais au bout d’une année commençaient à émerger
des difficultés « algéro-algériennes ». Son but était de créer un vrai
orchestre professionnel et non pas diriger de temps en temps quelques
concerts. Il démissionne, « parce que je trouve que je ne suis pas de
ceux qui combattent un système. Je trouve que c’est une cause perdue.
Par contre, je pense qu’il faut construire des systèmes parallèles qui
permettraient à d’autres Algériens d’exister d’une manière efficace ».
Il démissionne de l’Orchestre symphonique national au bout d’une année
d’existence parce que le projet artistique n’était pas respecté comme
le souhaitaient Amine Kouider et ses musiciens. Ainsi, en 1993, une
fois sa formation terminée, il regagne Alger, mais au vu de la
situation difficile que traversait le pays, il était impossible de
faire de l’art. « Je me suis retrouvé abandonné seul à mon sort, sans
patrie pouvant m’accueillir en tant que chef d’orchestre. » Comme il ne
pouvait pas former un orchestre en Algérie, il le fait en France, c’est
l’Orchestre philharmonique international de Paris. Avec des amis, il a
créé une association et tous ensemble ont commencé à travailler
sérieusement. De là, une grande aventure a démarré. Il a appris les
rouages du métier de chef d’orchestre. « On essayait de donner une
autre image de l’Algérie à travers des concerts donnés à l’Unesco. »
Sur cette période de cinq ans où il ne pouvait pas rentrer en Algérie,
il devint directeur musical et directeur d’un orchestre. En 1999, alors
que l’association est en pleine ascension, l’Orchestre philharmonique
de Paris est invité par le Laboratoire pharmaceutique (LPA) pour une
soirée de prestige au Palais de la culture. Entre temps, Amine Kouider
est appelé par le ministère de l’Education français pour former un
autre orchestre : l’Orchestre international de Paris. Ce dernier
animera notamment des concerts pour les étudiants. Dans le cadre du
millénaire, Chérif Rahmani invite l’orchestre et la chorale
philharmoniques pour un concert à la salle Ibn Khaldoun où l’accueil
était des plus chaleureux.


Création d’une société privée



En 2001, l’artiste revient à Alger avec l’idée de rouvrir l’Opéra
d’Alger pour un spectacle de Don Giovanni de Mozart, avec décor et
costumes d’époque. « C’est magnifique ! Après 35 ans, l’Algérie a
renoué avec l’histoire de l’opéra. » En 2002, en accord avec le
directeur du Théâtre national d’Alger de l’époque (TNA), les musiciens
investissent le théâtre. Le département opéra est alors ouvert.
L’orchestre continue de faire son travail dans le cadre du TNA. Sept
opéras ont été montés entre 2001 et 2004, dont entre autres
Mme Butherfly de Pucinni, ou encore Cosi Fan Tutte de Mozart. Au cours
de l’Année de l’Algérie en France, l’Orchestre philharmonique d’Alger a
représenté l’Algérie dans des salles prestigieuses où douze concerts
ont été donnés un peu partout en Hexagone. Après 2003, c’est
l’hécatombe. « Dès qu’il y a quelque chose qui fonctionne en Algérie,
on essaye de le casser. Après le renouvellement de la nouvelle
direction du TNA, on a été limogés sous un coup de crayon. » Après la
fermeture du département de l’opéra d’Alger, l’orchestre se retrouve
sans aucune structure administrative et financière. « Je n’arrive pas à
comprendre le pourquoi de la chose. Peut-être parce qu’on a pu faire un
travail remarquable en donnant des concerts éducatifs ? », s’interroge
le musicien. La première année, l’orchestre était SDF. Il réussit quand
même à donner un concert pour la police nationale. Les musiciens
élisent domicile pendant un mois chez eux, juste pour les répétitions.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil les a beaucoup
aidés en leur permettant d’organiser, notamment, plusieurs concerts
éducatifs au siège Sonatrach à Hydra. Le maestro avoue que cette escale
au siège de Sonatrach a permis à l’orchestre de développer le
répertoire musical algérien avec l’introduction du tar, de la derbouka
et de la zorna. Par la suite, l’orchestre élit domicile pendant de
longs mois au Palais de la culture. Comme aucune structure ne voulait
accueillir ce performant et professionnel orchestre, « on a fait une
demande pour devenir une association. Ce qui nous a été refusé. Je ne
comprends pas ce refus. Nous sommes un orchestre de professionnels et
non pas d’amateurs. Je suis fier de mes musiciens qui ont fait preuve
de volonté et de sagesse. » Déterminé à exister et à faire montre de
ses preuves, en juillet 2004, l’orchestre a été constitué en société.
Il est à noter que c’est la première fois en Algérie qu’un orchestre
philharmonique d’Alger est tout simplement privé. Celui-ci ne vit que
de sponsors. Toute l’ équipe est heureuse d’avoir passé ce cap
difficile. Amine Kouider tient à préciser qu’il a des activités à
l’extérieur du pays et que le travail qu’il fait ici est
supplémentaire. Il est toujours directeur de l’Orchestre philharmonique
de Paris. Amine Kouider demeure persuadé qu’il œuvre pour l’existence
d’une volonté politique musicale qui, hélas, n’existe pas en Algérie. A
la question de savoir quel regard porte-t-il sur la musique classique
algérienne ? Il répond que le système algérien est totalement en panne
et qu’il est fonctionnel à 20% de son rendement. Amine Kouider, ce
musicien hors pair, qui fait la fierté de notre pays, compte bien
donner une place de choix à l’Orchestre philharmonique d’Alger. Son
planning atteste de la r igueur et du souci de l’artiste d’instaurer
une politique musicale.


Parcours



Amine Kouider est né en 1967 à Alger. Sous les recommandations de ses
parents, il emprunte, à l’âge de sept ans, le chemin du conservatoire
d’Alger. Son instrument de prédilection est le violon classique. Il en
sort avec les diplômes 1er prix de violon, de musique de chambre de
solfège, ainsi que le grand prix d’honneur de violon de la ville
d’Alger. Il poursuit ses études musicales de violon et de direction
d’orchestre au conservatoire de Marseille puis au conservatoire de
Paris, où il obtient les diplômes en violon et en direction
d’orchestre. Il étudie également au Conservatoire royal de Copenhague
au Danemark dans la classe de Michel Tabachnik. Il se perfectionne
ensuite avec des maîtres prestigieux tels que Moesin et Valéry Gergiev
dont il devient l’assistant. Il effectue plusieurs stages, notamment à
l’Opéra de Paris, à l’Orchestre de la RAI de Rome, à l’Orchestre de la
Tonhale de Zurich, à l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, à
l’Orchestre philharmonique de Rotterdam et au New York Philharmonic
Orchestra. Amine Kouider a dirigé en concert l’Orchestre de l’Opéra de
Marseille, en concert d’abonnement sur l’invitation de Marseille
Concert, l’Orchestre d’Etat de Saint-Pétersbourg dans le cadre de la
saison symphonique, l’Orchestre du Festival de Rotterdam, l’orchestre
de l’Opéra du National de Bucarest et l’Orchestre philharmonique de
Monté-Carlo sur invitation de son directeur administratif, l’Orchestre
symphonique du Caire. Il est invité également à diriger l’Orchestre
symphonique de Durban (Afrique du Sud). Il a été également invité à
diriger dans des émissions de France 2, animées par Frédéric Mitterrand
et Eve Ruggieri, France 3, TV 5, et CNN. Outre sa carrière
internationale, Amine Kouider est directeur musical du chœur et de
l’Orchestre philharmonique International et de l’Orchestre
international du Crous de Paris avec lesquels il donne de nombreux
concerts à Paris, en France et à l’étranger Amine Kouider a été nommé
Artiste pour la paix par l’Unesco. Actuellement, il est directeur de
l’Orchestre philharmonique d’Alger et de Paris.

Nacima Chabani
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