Forum ALGERIE DEBAT
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum ALGERIE DEBAT

Votre fenêtre sur l'Algérie et le monde
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 L'Inserm se penche sur les troubles des apprentissages scola

Aller en bas 
AuteurMessage
HAKIM
Admin
HAKIM


Masculin Nombre de messages : 1008
Age : 44
Localisation : Alger
Emploi : Administrateur De Forum
Loisirs : Un peut de tous
Date d'inscription : 17/02/2007

L'Inserm se penche sur les troubles des apprentissages scola Empty
MessageSujet: L'Inserm se penche sur les troubles des apprentissages scola   L'Inserm se penche sur les troubles des apprentissages scola Icon_minitimeDim 18 Fév - 2:27

Par Véronique MARTINACHE

PARIS (AFP) - L'Inserm dresse "un bilan des données scientifiques" sur les troubles des apprentissages scolaires comme la dyslexie, qui toucherait plus d'un enfant par classe, recommandant d'associer étroitement l'école à la prise en charge de ces troubles.
L'expertise sur la dyslexie, la dyscalculie et la dysorthographie, rendue publique vendredi, est la première à mettre en application les nouvelles procédures décidées par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, après le rapport controversé sur le dépistage précoce des troubles de conduite, a souligné son directeur général Christian Bréchot.

Des représentants d'associations et des professionnels ont été associés aux travaux des experts (en psychologie cognitive, neuropsychologie de l'enfant, pédiatrie, neurosciences, neurologie, psycholinguistique, linguistique et épidémiologie), et des commentaires critiques ont été inclus au volumineux rapport.

Si l'on ne dispose pas de données sur la prévalence de la dyscalculie et de la dysorthographie, la dyslexie toucherait 5 à 7% des enfants, selon le neurologue Michel Habib. Soit 1,5 enfant par classe.

Lecture, écriture et calcul ont en commun la nécessité de "l'apprentissage d'un code", a expliqué Liliane Sprenger-Charolles (psychologie de la perception), soulignant que les troubles de l'apprentissage se trouvaient dans tous les milieux sociaux.

L'expertise de l'Inserm fait le tour des théories explicatives de la dyslexie (anomalies biologiques, facteurs génétiques, facteurs environnementaux...). L'hypothèse dominante est celle d'"un déficit du mécanisme phonologique" (traitement des sons), ont argumenté plusieurs experts.

Le rapport présente plusieurs recommandations "pour mieux repérer, dépister, prévenir" et "mieux prendre en charge". Il préconise une meilleure information des parents et des enseignants pour "faciliter le repérage des enfants en difficulté".

"On connaît un certain nombre de signes précoces", indique le rapport, prenant la précaution de préciser qu'"aucun signe susceptible d'être mis en évidence en maternelle n'est à coup sûr indicateur d'un futur déficit spécifique des apprentissages".

Les experts recommandent notamment d'associer des mesures pédagogiques à une rééducation orthophonique. "L'école doit offrir à l'enfant un apprentissage de la lecture qui correspond à son niveau et non à un programme", a indiqué la neuropédiatre Catherine Billard. Elle a également plaidé pour des "aménagements pédagogiques" pour que l'enfant ne soit pas pénalisé par ses difficultés (on peut par exemple lui lire les énoncés mathématiques).

Le rapport suggère également d'expérimenter en France, à l'école, des "actions de 1ère intention" pour offrir aux enfants qui parlent mal, "en amont de la dyslexie", une aide intensive et quotidienne, obéissant à "des règles strictes". Une stratégie de prévention peu marginalisante, a plaidé Catherine Billard.

Comme "tous les patients qui se plaignent de troubles de la mémoire ne sont pas atteints par la maladie d'Alzheimer", tous les enfants qui ont des difficultés à apprendre à lire ne sont pas dyslexiques, a pour sa part rappelé le neurologue Jean-François Demonet. Le caractère "persistant et résistant" des difficultés oriente le diagnostic, mais celui-ci peut être difficile à établir lorsque les troubles sont légers ou lorsqu'il s'agit d'un adolescent fâché avec l'orthographe.

L'expertise a été réalisée à la demande du Régime social des indépendants (ex- Caisse nationale des travailleurs indépendants).
Revenir en haut Aller en bas
http://algerie.forumactif.com
 
L'Inserm se penche sur les troubles des apprentissages scola
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum ALGERIE DEBAT :: Actualité, débats et sciences :: Santé-
Sauter vers: