Une équipe de l’Institut Pasteur (en France) a découvert un nouvel antalgique, l’opiorphine, dans la salive de l’homme. Injectée à des rats, cette molécule s’est révélée jusqu’à six fois plus efficace que la morphine contre la douleur aiguë.
Si elle est assez proche des hormones antidouleur produites par le cerveau, comme les endorphines, endomorphines ou enképhalines, son mode d’action est différent. En fait, elle prolonge l’effet de ces dernières, qui n’agissent que quelques secondes. Les recherches doivent être poursuivies pour déterminer si l’opiorphine est présente dans d’autres fluides (sang, larmes...) ou tissus de l’organisme. Et si certaines affections peuvent déclencher ou empêcher sa production. Pour à terme, peut-être, mettre au point de nouveaux médicaments aussi efficaces que la morphine, mais avec moins d’effets secondaires.