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 ZERHOUNI REPOND A DJABALLAH

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HAKIM
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HAKIM


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MessageSujet: ZERHOUNI REPOND A DJABALLAH   ZERHOUNI REPOND A DJABALLAH Icon_minitimeJeu 1 Mar - 2:52

Tu n'es plus président du parti depuis 2004
Le président du Mouvement de la réforme nationale (MRN), Abdallah Djaballah, qui, avant-hier mardi, faisait part d’une audience sollicitée auprès du ministre de l’Intérieur pour s’enquérir des raisons motivant la disqualification de son parti pour les élections législatives du 17 mai prochain, a été informé, hier, à travers une déclaration de Zerhouni à l’APS, que sa demande est acceptée. Il s’est vu en même temps signifier qu’il ne jouit plus depuis 2004, date de l’expiration statutaire de son mandat, de sa qualité de président du parti et de ce fait il ne peut convoquer un congrès au nom du MRN.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le ministre de l’Intérieur, qui a vite fait de réagir aux propos de Djaballah, aura donc, en même temps qu’émettre un avis favorable à la demande d’audience du chef islamiste, énoncé son verdict quant au fond du problème posé : le retrait des formulaires de candidature reste, pour le MRN, gelé jusqu’à la tenue du congrès du parti. Un congrès que le ministre de l’Intérieur dit, au demeurant, avoir autorisé. “La dernière réunion du madjliss echoura, à laquelle avait participé Djaballah, avait décidé de constituer une commission de préparation du congrès. Cette commission a été récemment constituée par le madjliss echoura et a demandé l’autorisation d’organiser le congrès. L’autorisation lui a été accordée”, a déclaré Zerhouni, ajoutant : “Nous attendons l’issue de ce congrès pour savoir qui va diriger le parti et qui sera habiliter à désigner les candidats du parti.” Réfutant qu’il y ait des problèmes entre Djaballah ou son parti avec l’administration, le ministre de l’intérieur a néanmoins fait remarquer que “du fait que son mandat a expiré en 2004, Djaballah ne peut pas, selon le statut d’El ISlah, convoquer un congrès au nom de ce parti”. Autrement dit, Zerhouni donna à comprendre que c’est la qualité de président de parti de Djaballah qui pose problème. “Selon un grand nombre de militants de ce mouvement, il (Djaballah, ndlr) n’est plus habilité à diriger le parti”, a attesté Zerhouni. Mais alors comment se fait-il que le parti ait été autorisé auparavant à tenir des réunions publiques, des précongrès et même prendre part aux dernières sénatoriales ? Le ministre de l’Intérieur a expliqué que les réunions tenues l’ont été à la demande d’au moins trois personnes, comme le permet la loi. “Il y a eu des réunions tenues à la demande d’au moins trois personnes, comme le permet la loi, mais ces demandes n’ont pas été faites au nom d’El Islah. La seule autorisation délivrée pour réunir un congrès est celle qui a été récemment accordée à la commission préparatoire du congrès, dont la création a été décidée par le madjliss echoura.” Le ministre de l’Intérieur a répliqué également à la menace de Djaballah de recourir à la justice au cas où le dialogue qu’il a souhaité avec les autorités ne se solde pas par une solution au problème. “Il est libre de saisir la justice”, a dit Zerhouni sans manquer de rappeler que “Djaballah a des affaires en justice avec des opposants de son parti”.
Djaballah disqualifié de fait
Le département de l’intérieur, qui a autorisé la tenue du congrès d’El Islah, a tranché, en fait, en faveur des opposants à Abdallah Djaballah. Car, en réalité, le congrès qu’il vient d’autoriser est celui sollicité par Mohamed Boulahia en sa qualité de président de la commission préparatoire du congrès. Une commission, rappelons-le, installée avant que la crise ne n’installe et ne gangrène les structures du parti. Boulahia et ses compagnons dans la dissidence qui a marqué le MRN depuis 2004 vont, donc, devoir disposer du sigle du parti, à l’issue du congrès prévu pour aujourd’hui à El Harrach. En effet, il s’imagine mal que Abdallah Djaballah et ses partisans puissent, s’ils daignent y prendre part, bien entendu, prendre les rênes du parti à l’occasion de ce conclave organique. Un conclave préparé et certainement ficelé par la dissidence. Cela étant, en autorisant le congrès sollicité par la dissidence et au nom du MRN, le ministère de l’Intérieur valide donc la légitimité de cette dernière à officier au nom du parti au détriment de Djaballah. Autrement dit, la décision de l’intérieur sonne la fin de l’aventure de Djaballah à la tête du MRN. Et comme il ne se soumettra certainement pas aux décisions du congrès de ce jeudi, Djaballah pourrait même, forcé, faire ses adieux à l’aventure partisane, sachant que les agréments pour les nouvelles formations politiques ne sont pas délivrés aisément, pour ne pas dire gelés. On saura dès aujourd’hui ce que Djaballah, invité au congrès par huissier de justice, apprend-on, entreprendra. S. A. I.
DJABALLAH REAGIT :
" Vous êtes induit en erreur"
Le président du Mouvement de la réforme nationale, Abdallah Djaballah, a réagi hier, en fin de journée, aux affirmations du ministre de l’Intérieur rapportées par l’APS. Pour Djaballah, le ministre de l’Intérieur est induit en erreur par le groupe de cadres dissidents du parti. D’abord, il bat en brèche l’argument de Zerhouni qui a affirmé que son mandat à la tête du parti a expiré en 2004. Pour Djaballah, un tel propos est sans fondement car, affirme-t-il dans un communiqué public, si le mandat du président du parti avait expiré, il en serait de même du madjliss echoura, dont les membres sont également élus par une même durée de mandat. “Comment se fait-il que le ministère de l’Intérieur compose avec le madjliss echoura et non avec le président du parti, élu par le même congrès pour une durée de 5 ans”, s’interroge Djaballah, ajoutant que “le président du parti et le madjliss echoura ont tenté à maintes reprises d’organiser le congrès mais à chaque fois ils ont essuyé le refus du ministère de l’Intérieur”. Djaballah a raison de faire remarquer que s’il y avait expiration de mandat, cette dernière toucherait l’ensemble des cadres élus du parti et non seulement le président. Le président du MRN répond également à Zerhouni sur cette histoire de commission préparatoire du congrès qui a sollicité et obtenu l’autorisation de le réunir. “La commission préparatoire du congrès issue des sessions du madjliss echoura, y compris celles tenues en 2004, n’a jamais introduit de demande d’autorisation d’organiser un congrès. Le ministre a été induit en erreur par les dissidents, lesquels ont été exclus du parti. Il se pourrait que ce groupe de dissidents ait introduit effectivement une telle demande au nom de la commission préparatoire du congrès, prétendant qu’elle émanait du dernier madjliss echoura auquel a assisté le président du parti”, note Djaballah qui infirme avoir pris part à ladite session du madjliss echoura à laquelle s’est référé Zerhouni. Le président du MRN insiste, par ailleurs, pour dire que son parti a effectivement été autorisé en tant que tel à tenir des congrès à Alger, Boumerdès et Blida et que les dernières activités du parti ont été autorisées. Il dit détenir les documents y attestant. Des documents qu’il fera valoir auprès de Zerhouni qui le recevra en audience samedi.
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