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 Réticences à la carte bancaire de la par des algeriens

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HAKIM
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MessageSujet: Réticences à la carte bancaire de la par des algeriens   Réticences à la carte bancaire de la par des algeriens Icon_minitimeJeu 15 Mar - 17:04

Pour fuir toute transparence dans leurs transactions commerciales, les Algériens (clients et commerçants) seraient résistants à la carte bancaire.

L'idée est si caricaturale qu'elle est systématiquement rejetée par Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), et par d'autres spécialistes invités à la rencontre-débat organisée, mardi, à l'hôtel «Mercure» par le magazine économique «Algérie-Entreprise».

«Je ne crois pas à cette étiquette de «fraudeurs dans la peau» qu'on voudrait coller aux Algériens», lance Benkhalfa, rejoint par bon nombre de spécialistes et intervenants dans le secteur bancaire et financier, lors de la partie du débat relative à la monétique. Bien au contraire, estime-t-on, «la clientèle est prête» et qu'il faudrait plutôt imputer ce manque d'intérêt, si manque d'intérêt il y a, au «retard pris dans le développement et la généralisation du mode de paiement électronique». Il existe, selon le représentant de l'ABEF, un potentiel de «20.000 à 30.000 commerçants à vouloir se mettre à la monétique». Pour Pierre Gueneau, du programme MEDA-Algérie, «il n'y a pas plus de réticences en Algérie qu'en France dans

les années 80». «La balle, ajoute-t-il, est dans le camp des banques pour susciter l'intérêt des gens vers ce mode de paiement moderne». Benkhalfa évoque un «problème technique» à l'origine du retard dans la généralisation de la carte bancaire (CB). Il explique que c'est par souci de «sécurité du système d'information des banques» que les échéances ont été, quelque peu, retardées. Un problème qui est, selon lui, en passe d'être réglé. Il explique que dans certaines banques «les clients font la chaîne pour obtenir leur CB». Un deadline a été fixé pour le début 2008 pour passer définitivement le cap de la monétique.

Il a beaucoup été débattu, lors de cette rencontre, des questions de formation et des compétences dans le secteur bancaire. Les banques ont d'importants besoins en «chargés de clientèle» bien formés, affirme un intervenant. Mais est-ce la seule compétence des personnels qui fait la différence en matière d'efficacité entre les banques publiques et les banques privées installées en Algérie? Abderrahmane Benkhalfa nous avouera, en aparté, que le gros problème des banques publiques «c'est leur organisation et non pas la compétence du personnel». Il espère que l'ouverture de capital des banques publiques changera les choses par l'apport d'une nouvelle vision en matière de «gestion des compétences» et de «productivité».

Dans le chapitre des crédits bancaires, le représentant de l'ABEF a révélé que sur un montant de 1.850 milliards de DA (MDA), 205 MDA sont des prêts accordés aux particuliers et dont les deux tiers sont destinés à l'immobilier. Selon lui, le marché du crédit aux particuliers a encore de beaux jours devant lui. C'est pour cela qu'il faut, dit-il, «chercher à en prévenir les risques de surendettement des ménages (dont nous sommes encore très loin)», annonçant un taux de «déchets» (mauvais payeurs) de l'ordre de 2% seulement.

Par ailleurs, et selon le même intervenant, la demande de crédits aux particuliers «s'élève à 2% des revenus disponibles». La hausse prévue des demandes de crédits serait «favorable aux PME pour pouvoir écouler leurs produits». Sur ce même registre, Abderrahmane Benkhalfa a plaidé en faveur d'un «soutien pour la réduction des coûts des PME-PMI (publiques et privées) fragilisées dans leurs marchés et dont les contraintes ne leur permettent pas d'être compétitives». Par soutien, il faut entendre des avantages fiscaux et d'accès aux crédits.

M. Benkhalfa a annoncé l'introduction, en 2008, d'un système de «rating» (cotation) des entreprises par trois banques publiques algériennes. Ce qui permettra, selon lui, de noter des entreprises selon un certain nombre de critères comme la performance, la compétitivité et la place qu'elles occupent sur le marché. Le but de cette démarche, explique le représentant de l'ABEF, c'est de donner une meilleure visibilité des entreprises auprès des banques, leur ouvrant ainsi les portes de l'accès aux crédits bancaires. La mise en place du dispositif de «rating» se fera avec l'aide de l'Union européenne. Il sera attribué momentanément à trois grandes banques publiques avant d'être confié, en définitive, à une Agence spéciale de cotation.

Dans le chapitre du leasing, la présentation faite par M. Trabelsi d'»Algerian Leasing Company» (ALC) laisse entendre que l'Algérie est en retard dans ce domaine.

En retard pas seulement par rapport aux pays développés mais en comparaison, par exemple, à la Tunisie qui a introduit le leasing au milieu des années 80 alors que le démarrage en Algérie date de 2002. «Le leasing est, dit-il, le produit type qui convient aux PME-PMI». Cependant, Abderrezak Trabelsi évoque des «obstacles» réglementaires devant les sociétés de leasing (notamment l'article 104 de la loi sur la monnaie et le crédit). D'un autre côté, l'intervenant estime que la législation algérienne «protège bien les sociétés de leasing». Il explique, par exemple, que le contentieux en matière de leasing «ne dure pas plus qu'un mois», et qu'en matière de litige les banques sont moins protégées que les sociétés de leasing. Le marché algérien du leasing est évalué à 1,5 milliard de dollars, contre 500 millions de dollars en Tunisie. D'où, selon M. Trabelsi, la nécessité de plusieurs autres intervenants sur ce marché.

Enfin, Abderrahmane Benkhalfa a soulevé la nécessité de «faire évoluer la législation bancaire» dans le sens du «décloisonnement» et de la «désintermédiation».
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