La dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures est un indicateur dangereux
Le secrétaire général du Rassemblement National Démocratique, RND, a estimé que la dépendance totale de l’Algérie aux revenues des hydrocarbures est un indicateur dangereux pour l’économie nationale, affirmant que cette dernière devait à tout prix s’en débarrasser à travers la création d’une richesse en dehors de ce secteur, précisant que les revenues hors hydrocarbures ne dépassent pas un milliard de dollars.
Ahmed Ouyahia a indiqué, lors d’une rencontre avec ses militants hier à Biskra, qu’il est temps de trouver des alternatives sur les quelles pourraient s’appuyer l’économie nationale en dehors du secteur des hydrocarbures, et selon lui se reposer sur les revenues de ce secteur ne permet pas d’atteindre la croissance souhaitée. En défendant ses choix lorsqu’il était Chef du Gouvernement (2003-2006, dernier mandat), il a critiqué ceux qui ont les yeux braqué sur les réserves de change, estimées à 80 milliards de dollars, et qui veulent qu’elles soient dépensées inconsciemment. Il a ajouté « certains oublient que l’Algérie est le seul pays qui a consacré près de 150 milliards de dollars au service du développement à travers le plan quinquennal ».
Ouyahia a conclu un discours, qui a duré près de 45 minutes, en affirmant que lorsque la stabilité, la sécurité et la prospérité seraient atteintes « nous pourrons alors parler d’une compétition politique qui aura un goût particulier ».