HAKIM Admin
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| Sujet: ELYSEE 2007 • Le Pen a trouvé son maître Lun 23 Avr - 14:01 | |
| Surprise, les deux favoris se retrouveront au second tour, ironise le quotidien berlinois Der Tagesspiegel. La responsabilité en revient à Nicolas Sarkozy, qui a attiré les électeurs d'extrême-droite. La véritable surprise de ce premier tour de l'élection présidentielle française est qu'il n'y a pas eu de surprise. Quand le deuxième tour se sera déroulé le 6 mai prochain, on se retrouvera à l'Elysée avec un homme de 52 ans, ou une femme de 53 ans. Il fallait de toute façon s'attendre à un authentique rajeunissement du sommet de l'Etat. Autant en profiter pour le dire : les Français n'ont pas fait preuve d'un élan particulièrement révolutionnaire lors de cette élection. Ils ont donné la majorité au schéma habituel gauche-droite en donnant leurs voix soit à l'ancien ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, soit à la socialiste Ségolène Royal. La hausse soudaine de popularité qu'a connue le candidat du centre François Bayrou dans les sondages il y a deux mois s'est avérée un feu de paille. Pendant un temps, nombre de conservateurs à qui Sarkozy paraissait trop avide de pouvoir, et beaucoup de socialistes qui cherchaient encore un programme précis auprès de la candidate Royal, s'étaient laissés séduire par le sympathique fils d'exploitant agricole qu'était Bayrou. Mais au bout du compte, la perspective d'un flou au niveau du pouvoir les a dissuadés de pencher vraiment en sa faveur. Car à l'Assemblée nationale, Bayrou ne dispose d'aucune base, ce qui, finalement, a dû jouer en sa défaveur aux yeux de beaucoup de Français. Par conséquent, la vraie surprise de cette élection, c'est la gifle qu'a essuyée l'extrémiste de droite Jean-Marie Le Pen. Avec Sarkozy, Le Pen a trouvé son maître. Sarkozy qui, tout au long de la campagne, est allé à la pêche aux voix à la lisière de la droite en adoptant un discours musclé. La stratégie du candidat de l'UMP, le parti de la droite classique au pouvoir, qui consistait à glaner des suffrages dans le camp de Le Pen sans pour autant en perdre trop au centre, lui aura réussi. Dans deux semaines, pour le vote décisif, Sarkozy part favori. Albrecht Meier Der Tagesspiegel | |
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