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 ÉLYSÉE 2007 • Le destin de la France, une "Comédie hum

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HAKIM
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MessageSujet: ÉLYSÉE 2007 • Le destin de la France, une "Comédie hum   ÉLYSÉE 2007 •  Le destin de la France, une "Comédie hum Icon_minitimeSam 21 Avr - 0:15

A la demande du ministère français au Commerce extérieur, un groupe d'experts a planché sur l'avenir de la France. Des Illusions perdues à L'Elixir de longue vie, ils se sont inspirés de titres de romans de Balzac pour échafauder plusieurs scénarios, rapporte le Financial Times.

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ÉLYSÉE 2007 •  Le destin de la France, une "Comédie hum EspaceurUn récent rapport commandé par le gouvernement français a exploré quatre scénarios possibles pour l'avenir du pays dans un monde globalisé. Comme nous sommes en France, chaque scénario reprend le titre d'une œuvre de la Comédie humaine de Balzac. Et, à l'instar des romans de Balzac, ils ne sont "ni complètement vrais, ni complètement faux", indiquent les économistes français et étrangers et les hommes d'affaires qui ont rédigé ce rapport commandé par la ministre du Commerce, Christine Lagarde.

Les Illusions perdues
C'est le scénario le moins probable pour les auteurs du rapport, mais il est défendu par les partis extrêmes de gauche et de droite. Dans ce cas de figure, la France tourne le dos à la mondialisation et s'enferme dans une tour d'ivoire.
Pour protéger ses producteurs nationaux, le gouvernement impose des taxes rédhibitoires sur les importations, entraînant une limitation de la concurrence et une hausse des prix. Ce rejet du principe de la liberté de circulation des biens, des personnes et des capitaux l'amène à sortir de l'Union européenne et à abandonner l'euro.
Le retour au franc mène à une inflation chronique et à un effondrement du niveau de vie. Les ménages consacrent une part croissante de leur budget à la nourriture et à l'habillement. Les secteurs des loisirs et du luxe dépérissent.
La débâcle économique pousse les entreprises à délocaliser leur production. Les fleurons de l'industrie française quittent le pays. Les tensions sociales s'exacerbent et des grèves et des émeutes éclatent dans le pays. La France perd son statut de puissance mondiale et voit son influence reculer.

Splendeurs et misères des courtisanes
La France opte pour une version apparemment plus subtile du protectionnisme : la TVA est augmentée pour une certaine catégorie de biens, les repreneurs étrangers sont écartés de certaines acquisitions, les industries protégées sont subventionnées et les créations d'emplois sont favorisées dans les secteurs qui ne peuvent pas délocaliser. A court terme, la France se flatte de pouvoir relancer son économie toute seule sans se fermer totalement au reste du monde.
Mais, au fil du temps, l'industrie perd sa compétitivité, les investissements diminuent, le solde de la balance commerciale se dégrade lourdement et les prix des biens et services augmentent. Seul le secteur du tourisme continue de prospérer mais la France se transforme en terrain de camping géant. L'absence de réforme du marché de l'emploi creuse l'écart entre les prévilégiés et les précaires. Les jeunes et les plus de 50 ans sont particulièrement vulnérables. Les finances publiques s'assèchent, réduisant ainsi les capacités de l'Etat à promouvoir la cohésion sociale. De plus en plus préoccupée par ses problèmes économiques, la France perd de son influence en Europe et dans le monde.

La Peau de chagrin
Refusant de faire des choix difficiles, la France poursuit son chemin, cahin-caha, fidèle à l'adage selon lequel "les politiques poursuivant des objectifs obscurs ne peuvent jamais complètement échouer". La faiblesse des investissements dans l'enseignement supérieur et la recherche aboutissent à une délocalisation des activités de haute technologie. L'industrie française se replie sur des secteurs – le luxe, l'alimentation et le nucléaire – qui restent hors de portée de la concurrence asiatique.
L'économie est de moins en moins compétitive et le solde de la balance commerciale se dégrade fortement. Le chômage de longue durée se maintient. La société est sclérosée et les services publics se modernisent au ralenti. L'anxiété gagne les Français qui se sentent plus victimes qu'acteurs de la mondialisation. La France voit certains de ses partenaires, comme l'Irlande, les pays nordiques et le Royaume-Uni, prendre de l'avance tout en se faisant rattraper – et finalement distancer – par d'autres.

L'Elixir de longue vie
La France fait des choix difficiles mais nécessaires à sa renaissance. Le gouvernement introduit davantage de flexibilité sur le marché de l'emploi, reprend en main les finances publiques – se dégageant ainsi une plus grande marge de manœuvre – et investit largement dans l'éducation, la formation et la recherche.
Après consultation des partenaires sociaux, la France met au point une stratégie cohérente pour tirer profit de la mondialisation. L'industrie française se concentre sur ses points forts : la mode, l'automobile, l'informatique, l'aérospatiale et les industries chimique et pharmaceutique. Le label « Made in France » devient synonyme de qualité et de luxe.
La France attire de plus en plus d'investissements étrangers et augmente ses exportations en direction des pays en développement. L'Etat soutient les petites et moyennes entreprises qui créent de nombreux emplois. Des services publics plus efficaces et mieux gérés permettent au gouvernement d'allouer des fonds pour mieux réparer les injustices sociales.
La France modernise son secteur agricole et se concentre sur les productions à valeur ajoutée, contribuant ainsi à faciliter la réforme de la politique agricole commune (PAC) et les négociations commerciales multilatérales. Grâce à sa prospérité retrouvée, la France, plus sûre d'elle-même, retrouve son rôle de moteur de l'Europe et participe à l'amélioration des normes environnementales et au développement international.


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MessageSujet: ÉLYSÉE 2007 • Les raisons de ne pas voter pour eux   ÉLYSÉE 2007 •  Le destin de la France, une "Comédie hum Icon_minitimeSam 21 Avr - 0:16

"Et si aucun d'eux ne faisait l'affaire ?" s'interroge le quotidien suisse Le Temps en pensant aux trois principaux prétendants à l'élection présidentielle française. Pour le journal, "la campagne a mis en évidence les principaux défauts des candidats". ÉLYSÉE 2007 •  Le destin de la France, une "Comédie hum Espaceur Nicolas Sarkozy : impulsif et agité.

Le candidat de l'UMP est probablement l'homme politique français le plus doué de sa génération. Le plus décrié aussi, et pas pour rien : son caractère impulsif, sa fringale de pouvoir et son ancrage "à droite toute" en effraient plus d'un.

1. Il est trop nerveux.

La scène se passe fin mars aux Baux-de-Provence, site spectaculaire du sud de la France. Nicolas Sarkozy doit prendre son petit déjeuner avec quelques journalistes, devant un paysage magnifique. "C'est sympa, ici, hein ? C'est sympa ? !" lance-t-il sur un ton passablement agressif. Plus tard, il traite ses invités de "charognards". Il prend toutes les critiques comme des attaques personnelles, commente un journaliste qui a assisté à la scène. Il nous demande : "Mais pourquoi vous ne m'aimez pas ?" Il n'arrive pas à être calme, détendu.

Lorsqu'il se met en colère, Nicolas Sarkozy peut être terrible. Ses menaces de "casser la gueule" au "salopard" Azouz Begag – son ancien collègue au gouvernement – ont une tonalité franchement menaçante. Les électeurs sont en droit de s'interroger : si Nicolas Sarkozy est élu président, deviendra-t-il moins nerveux ? Et ne risque-t-il pas d'abuser de son pouvoir pour piétiner ses adversaires ?

2. Il veut tout contrôler.

Malheur à ceux qui se dressent en travers de sa route : avant d'avoir 30 ans, Nicolas Sarkozy avait déjà appris à balayer ceux qui lui faisaient obstacle. Pour grimper dans la hiérarchie politique, il s'est allié à des personnages sulfureux – les caciques de droite de l'Ouest parisien – et n'a pas hésité à trahir ceux qui l'avaient promu, comme Jacques Chirac. Depuis toujours, ses maîtres mots sont rapidité, efficacité, brutalité.

Aujourd'hui, le candidat de l'UMP a des amis partout : chez les grands patrons, dans la presse, dans l'appareil d'Etat. L'ancien directeur de Paris Match, Alain Genestar, a été limogé pour avoir couvert trop soigneusement sa rupture avec Cécilia. Nicolas Sarkozy s'est emporté contre la direction de France 3 parce qu'il a dû attendre avant de se faire maquiller pour une émission. Ses relations avec une partie de l'appareil judiciaire sont détestables.

Lui déplaire, c'est parfois l'assurance de voir sa carrière brisée. Dans un pays comme la France, où les contre-pouvoirs sont rares, le risque existe de voir un président Sarkozy jouir d'une autorité démesurée et l'exercer de manière implacable.

3. Il couvre les brutalités policières.

Toute personne ayant passé du temps en banlieue le sait : en France, dans certains quartiers difficiles, les jeunes et la police sont en conflit ouvert. Et les adolescents qui brûlent des voitures ou jettent des pierres ne sont pas les seuls responsables. Les méthodes des forces de l'ordre – fouilles répétées, contrôles au faciès, tabassages occasionnels des récalcitrants – font aussi partie du problème. Mais Nicolas Sarkozy refuse obstinément de l'admettre.

Durant son passage au ministère de l'Intérieur, il a à peine évoqué l'existence de brutalités policières. Le dépistage du racisme, pratiqué en Grande-Bretagne, n'existe pas en France. Certains policiers n'ont même pas appris à dire "vous" au lieu de "tu". Résultat : les banlieues restent à la merci d'un embrasement causé par une bavure, et l'élection de Nicolas Sarkozy risquerait de ne rien arranger.


Ségolène Royal : isolée et imprévisible.

Finie, l'époque où les médias étaient sous le charme de la "madone des sondages". Depuis janvier et sa série de bourdes – sur les sous-marins nucléaires, la Corse ou la justice chinoise –, ils ont découvert ses défauts, qui se sont empilés jusqu'à former une imposante pyramide. Cassante, désagréable, peut-être incompétente : même face à Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal ne rassure pas.

1. Elle déstabilise tout le monde.

On ne compte plus les rendez-vous ou les déplacements que la candidate a annulés au cours de sa campagne. Elle décide de tout toute seule, à la dernière minute, et se fiche éperdument du bien-être de ceux qui travaillent sous ses ordres. Le Parti socialiste n'est guère mieux traité : Ségolène Royal l'utilise quand ça lui chante et le tient à l'écart le reste du temps. Du coup, le moral des cadres est bas et, en interne, les critiques pleuvent sur le comportement erratique et autoritaire de la candidate.

2. Elle est égocentrique.

Est-ce l'aveu d'un ego hypertrophié ? Le dernier slogan de Ségolène Royal, "La France présidente", semble à la fois obscur et narcissique. Elle-même a tendance à considérer la France comme une personne, avec laquelle elle croit dialoguer d'égale à égale. Son affiche officielle, ornée d'une grande photo de son visage en noir et blanc, confirme la personnalisation à outrance de sa campagne. 1/2 a suivre
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MessageSujet: Re: ÉLYSÉE 2007 • Le destin de la France, une "Comédie hum   ÉLYSÉE 2007 •  Le destin de la France, une "Comédie hum Icon_minitimeSam 21 Avr - 0:17

2/2





Les journalistes qui la suivent le savent : Ségolène Royal a bâti sa carrière sur son sourire et une attention constante portée à son image. Ce qui importe, c'est de plaire, et tant pis si son programme en devient confus. Ces dernières années, la candidate s'est entièrement relookée, abandonnant ses grosses lunettes, changeant de robes et limant sa dentition. Son ambition, en revanche, n'a pas diminué d'un pouce.

3. Elle est mauvaise en économie.

Un jour, Ségolène Royal dit qu'elle veut réconcilier la France avec les entreprises, le lendemain qu'il faut punir les capitalistes… mais, globalement, son programme économique frappe par son archaïsme. L'idée que le secteur privé puisse créer des emplois sans l'aide de l'Etat ne semble pas l'effleurer. Pour stimuler la croissance, elle propose de distribuer aides et sanctions aux employeurs, dans un système punitif dont nul ne sait comment il fonctionnerait vraiment.

Son programme ne dit rien de la catastrophique pesanteur du droit du travail, de la fiscalité qui fait fuir les capitaux, du poids colossal de l'Etat. Par son refus de toute réforme d'envergure, Ségolène Royal a découragé une partie des électeurs de centre gauche, qui sont tentés par le vote Bayrou.


François Bayrou : l'opportuniste mou.

Le voilà, l'homme tranquille de cette campagne : avec son côté terrien, son bon sens, sa placidité, François Bayrou profite des travers de ses concurrents. Mais sa personnalité comporte des zones d'ombre qu'il ne parvient guère à dissimuler.

1. Il a la grosse tête.

Le film officiel de sa campagne est révélateur : François Bayrou est filmé de très près, et sa tête en devient énorme. L'éclairage et le décor font penser à un tableau du réalisme socialiste, de ceux qui vantaient le génie du dictateur roumain Ceausescu. La voix profonde, un peu monocorde, évoque celle d'un hypnotiseur pressé d'endormir la méfiance de son auditoire.

Cet hiver, lorsque les sondages ont commencé à lui être favorables, François Bayrou a collé dans son bureau une couverture du Point consacré à… lui-même. C'est ainsi : le candidat centriste s'adore. Il semble depuis longtemps persuadé d'être l'égal des plus grands présidents français. Une certitude qui contraste singulièrement avec l'image sobre et modeste qu'il veut projeter.

2. C'est un démagogue.

La campagne de François Bayrou a décollé en septembre 2006, lorsqu'il a commencé à attaquer TF1. L'opinion a aimé, et François Bayrou en a rajouté : il s'en est pris à la collusion entre les "puissances médiatiques" et les "puissances d'argent" – un vieux vocable gaulliste dépoussiéré pour l'occasion –, puis entre les grandes entreprises, les hommes politiques (mais pas lui) et les médias. Comme si tous les problèmes de la France étaient dus à des élites magouilleuses qui auraient trahi les "ouvriers, paysans, artisans" que François Bayrou prétend représenter.

Sa dernière proposition fleure bon le populisme : il veut supprimer l'Ecole nationale d'administration, pourtant connue pour former des hauts fonctionnaires compétents. Une idée qui, bien avant d'être reprise par François Bayrou, se trouvait dans le programme du Front national de Jean-Marie Le Pen.

3. Il incarne le centre mou.

Il ne faut pas s'attendre à une révolution économique si François Bayrou est élu. Son programme d'inspiration démocrate-chrétienne est conçu pour ne fâcher personne. On y trouve quelques mesures sur les heures supplémentaires ou les charges sociales, qui ressemblent à du Sarkozy "light". Sur tout le reste, il veut discuter, dégager des consensus, avec le fol espoir que patronat et syndicats tomberont d'accord sur de vraies réformes.

Dans le domaine institutionnel, François Bayrou est plus audacieux, puisqu'il veut faire exploser le système bipolaire gauche-droite. Il en résulterait l'hégémonie d'un centre élargi, qui tenterait de gouverner la France comme l'Allemagne, avec sa grande coalition, ou comme la Suisse, avec sa concordance permanente. Au risque de s'enliser rapidement dans l'immobilisme et l'ennui.


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Sylvain Besson
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