Les attentats d'Alger suscitent une large vague d'indignatio

Alger - Les attentats terroristes ayant ciblé mercredi le palais du gouvernement et un commissariat de police à Bab Ezzouar (Alger) ont suscité une large vague d'indignation tant aux niveau national qu'international. Ces attentats ont fait 33 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et des collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni. Ainsi, ces "actes barbares" ont été "vivement" condamnés par des partis politiques, des associations et des organisations nationaux ainsi que par des pays et des organisations internationales.
Le Front de libération nationale (FLN) a "dénoncé avec force" les actes terroristes "qui ont ciblé les citoyens innocents", appelant par la même occasion les citoyens "à faire preuve de plus de vigilance pour contrecarrer les intentions criminelles qui visent à battre en brèche la paix et la stabilité recouvrée par la réconciliation nationale".

De son côté, le Rassemblement national démocratique (RND) a condamné "avec la plus grande fermeté" ces actes "criminels et lâches", ayant ciblé des civils, et salué, par ailleurs, "la résistance des forces de sécurité pour protéger la vie des citoyens".

Pour sa part, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a exprimé son "refus" de toute forme de violence et de terrorisme quelles que soient les raisons et dénoncé ces actes "criminels".

D'autres partis, à l'instar du Parti des travailleurs (PT), du Front national algérien (FNA), du Mouvement En-Nahda, et du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), ont aussi exprimé leur "ferme condamnation" de ses attentats criminels pérpétrés dans la capitale.

Des associations et organisations nationales ont, à leur tour, condamné "fermement" ces attentats terroristes. Dans ce contexte, l'Union générale des travailleurs algériens, a condamné avec "force" et "fermeté" les "actes criminels de la barbarie terroriste qui viennent de frapper la population d'Alger", exprimant "toute sa sympathie et sa solidarité aux familles des victimes".

La Ligue algérienne des droits de l'homme a, pour sa part, "fermement condamné" la violence terroriste, affirmant que ces attentats représentent "un danger réel au droit à la vie des personnes, à leur liberté et aspirations".

L'Organisation nationale des enfants de chouhada, l'association El-Irchad wa El-Islah, l'Association des oulémas musulmans algériens, la Ligue nationale des étudiants algériens, l'Union nationale des étudiants algériens ont toutes condamné cet acte "criminel, lâche et barbare" qui a porté "atteinte à la sécurité et à la stabilité de l'Algérie".

Au plan international, plusieurs chef d'Etat ont adressé au président la République, Abdelaziz Bouteflika, des messages de condoléances à la suite de ces attentats.

Le président tunisien, Zine El-Abidine Ben Ali, a condamné les attentats meurtriers commis à Alger, les qualifiant de "crimes odieux", affirmé son "rejet du terrorisme" et exprimé "la solidarité entière et constante" de la Tunisie avec "l'Algérie soeur dans sa lutte contre ce phénomène dangereux qui menace nos sociétés".

Les attentats d'Alger ont également été condamnés par l'Emir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Jaber Al-Sabah, qui a, dans un message au président Bouteflika, exprimé "ses sincères condoléances" aux familles des victimes, soulignant que son pays "condamne ce genre d'actes terroristes qui visent des vies humaines innocentes".

Pour sa part, le président français, Jacques Chirac, qui a "condamné avec la plus grande fermeté" les attentats d'Alger, a exprimé "la profonde solidarité" de la France avec la lutte anti-terroriste menée par l'Algérie.

De con côté, le président russe, Vladimir Poutine, a condamné le double attentat "criminel" qui a frappé Alger, affirmant que c'est là une "preuve que le terrorisme n'a ni nationalité ni religion".

Plusieurs autres pays et organisations internationales ont condamné "vivement" les attentats perpétrés à Alger. Ainsi, Washington, par la voix d'une porte-parole de la Maison-Blanche, a condamné ces actes terroristes et exprimé "sa volonté de coopérer avec les autorités algériennes pour identifier leurs auteurs".

De son côté, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a fait part de sa "plus ferme condamnation" des deux attentats, se disant "profondément ému". Il a exprimé, par ailleurs, la "solidarité" et la "sympathie" du peuple et du gouvernement espagnols à l'Algérie dans "ces moments de profonde douleur".

Par ailleurs, l'Organisation des Nations Unies (ONU) et l'Union européenne (UE) ont "fermement" condamné ces deux attentats terroristes et appelé à une "action internationale concertée" contre le terrorisme.

La Ligue arabe, par la voix de son secrétaire général, Amr Moussa a, à son tour, condamné "fermement" ces actes criminels que rien ne peut justifier", alors que l'organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) a condamné "avec force" les deux attentats perpétrés à Alger, les qualifiant de "crimes contre l'humanité (...) sévèrement châtiés par Dieu".